A l’origine d’ Humani’terre, un projet solidaire du centre social Jean Moulin(Bergerac)dans un pays en voie de développement. En affinant le projet , au cours des réunions et des différentes manifestations, la nécessité de se constituer en association apparaît.
D’autre part, la première action humanitaire sera :
1-de construire avec la population un dispensaire en pays Dogon au Mali.
2-d’assurer la formation d’un aide-soignant .
Cette décision est prise suite aux contacts avec une enseignante girondine,Monique Dautant,qui œuvre depuis quelques années à Indelou, village dogon au bord de la falaise de Bandiagara.
Les deux infirmiers de l’asso ont réussi à impliquer l’hôpital de Bergerac qui devient notre partenaire.
Samedi 14 février -16 heures
Nous sommes dix à arriver avec nos bagages, au centre social Jean Moulin .Chacun a réparti 50 kgs de paquetage personnel , de médicaments et matériel médical, de vêtements à donner , de petit matériel scolaire( stylos, crayons et cahiers),de lunettes , de fruits secs, dans les sacs de voyage.
Ça y est nous sommes à la veille de notre action humanitaire. La joie se lit dans les yeux et les sourires des partants;les inquiétudes des accompagnants se manifestent par leur sollicitude ou leurs regards. D’autres membres de l’asso qui ne partent pas (Dominique,Stéphane,Brigitte,Muriel, Suzanne et Claude) participent à la quasi-liesse. Pour un peu, on penserait à un départ pour un centre de vacances pour adolescents…
Sur l’autoroute, en direction de Bordeaux, nous apprécions le confort des banquettes des 2mini-bus de la ville de Bergerac. Gaël aurait emmené sa poupée gonflable en guise de moustiquaire et Christian nous informe que son oreillette a lâché et qu’il nous faudra donc hurler pour converser avec lui !
Claude,Muriel et Stéphane nous ont escortés jusqu’à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac où nous sortons flûtes, champagne , pain et saucisson: nous trinquons tous ensemble au succès du projet. C’est pas beau l’humanitaire!
Puis les uns se dirigent vers la salle d’embarquement et les autres vers Bergerac, le cœur lourd.
A l’enregistrement , nous avons quelques soucis avec la malle « pharmacie »que nous avons chargé à 40 kgs;la gentille hôtesse nous explique fermement que chaque bagage ne peut excéder 32 kgs en soute. Exit alors les boîtes de paracétamol, les sachets de compresses, les tubulures ,de la malle que nous avions rangée avec tant de précautions,vers les sacs qui ne sont pas encore enregistrés ou vers les bagages-cabines qui peuvent encore contenir quelque chose. Mais il faut négocier avec la sécurité et la compagnie aérienne.
Arrivée de Myriam , messagère de Monique Dautant, avec un sac supplémentaire à enregistrer contenant une carrelette, entre autres..
Gaël,avant d’embarquer,dans cet aéroport surchauffé, nous propose gentiment thermos de café , cannettes de sodas et bouteilles d’eau, stockés dans son petit sac à dos …il a tout compris le pôvre !
Et nous nous dépêchons d’avaler tout ça avant le passage vers la salle d’embarquement(100 ml maximum autorisés en cabine).
Entre Bordeaux et Casablanca, le trajet se passe sans encombres;il paraîtrait que Jean-Marc, qui a fait un tour dans la cabine de pilotage pour son baptême de l’air, aurait pris les commandes !!! « Charmantes hôtesses,de plus »dit-il en se réinstallant dans son siège .
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